remboursement par anticipation

C’est la possibilité laissée par la Loi Scrivener à l’emprunteur de se désengager de tout ou partie de son crédit immobilier en remboursant à n’importe quel moment une partie du capital restant dû.
Généralement, la somme remboursée représente au minimum 10 % du capital emprunté. La Loi Scrivener laisse au prêteur la possibilité de facturer à l’emprunteur des pénalités de remboursement. Cette même loi plafonne la perception de tels frais à 3 % du capital remboursé, somme ne pouvant excéder 6 mois d’intérêts cumulés. La plupart des prêts à taux variables (ou révisables) sont exonérés de perception de pénalité de remboursement en cas de remboursement par anticipation.
Cependant, la loi interdit au prêteur de percevoir une quelconque indemnisation en cas de remboursement anticipé si ce dernier est généré par la vente du bien immobilier suite à un changement de lieu d’activité professionnelle de l’emprunteur ou de son conjoint, le décès de l’emprunteur ou de son conjoint, ou bien encore la cessation forcée de l’activité professionnelle de l’emprunteur ou de son conjoint.
Il est à noter qu’aucune pénalité de remboursement ne peut être perçue pour le remboursement anticipé d’un prêt à la consommation.